Je suis maintenant à l'étape de l'acceptation... C'EST PLATE!!! Au moins, quand tu es dans le dénie ou la colère, t'as quelque chose pour t'occuper l'esprit. Mais là, après avoir accepté la situation, après avoir compris que c'est pour le mieux, après toutes les conclusions que j'en tire, je n'ai plus rien à faire. La job est faite comme on dit. En plus, ce soir, c'est l'orage. Le ciel, n'ayant pas plus grand chose à faire que moi, s'est dit que tant qu'à rien faire, autant pleuvoir. Au moins ça m'a donné une bonne raison de rester devant la télé à jouer à Guitar Hero.
Retour à la job, retour à la routine. Se lever, se raser, se laver, manger, boire un café, travailler, manger, retravailler, reboire un café, remanger, chercher quoi faire de sa soirée, retour au lit. Au moins je me console en me disant que le 3/4 de la planète vit la même chose chaque jour. Maigre consolation.
Tournoi d'impro en fin de semaine, je garantis une seule chose: je vais être saoul! Vive l'impro, vive la boisson, vive les filles saoules qui font de l'impro! VOILA!
Bonne nuit
mercredi
dimanche
Vamos a la playa
Les vacances sur la plage, il n'y a rien de mieux. Cet après-midi là, tous les soucis ont pris le bord pour faire place au bonheur de se faire dorer au soleil. L'eau chaude, du sable doux, du soleil, de la bière, des amis et des paysages à couper le souffle... que demander de mieux? Je sais moi que demander de mieux... que ça se reproduise le plus souvent possible!
Merci les gars!
Merci les gars!
mercredi
Creature Comforts
J'ai découvert une émission de télé particulièrement amusante du nom de Creature Comforts. Le concept est fort ingénieux et a été appliqué pour la première fois en Grande-Bretagne et maintenant il est repris par nos amis les américains.
Partout aux États-Unis, des citoyens ordinaires ont été interviewé sur différents sujets tels que les visites chez le médecin, l'amour, l'humour etc... Leurs témoignages sont ensuite sortis du contexte original pour être repris par des animaux, tout cela en stop-motion. Le résultat est hilarant pour ceux qui ont une bonne compréhension de la langue anglaise.
Prenez, par exemple, ces deux chiens qui hume l'arrière train d'un troisième cabot. Leur texte a été tiré d'une entrevue avec deux spécialistes en vin qui sont en fait en train de décrire l'arôme d'un bon verre de rouge.
Partout aux États-Unis, des citoyens ordinaires ont été interviewé sur différents sujets tels que les visites chez le médecin, l'amour, l'humour etc... Leurs témoignages sont ensuite sortis du contexte original pour être repris par des animaux, tout cela en stop-motion. Le résultat est hilarant pour ceux qui ont une bonne compréhension de la langue anglaise.
Prenez, par exemple, ces deux chiens qui hume l'arrière train d'un troisième cabot. Leur texte a été tiré d'une entrevue avec deux spécialistes en vin qui sont en fait en train de décrire l'arôme d'un bon verre de rouge.
Impossible de rester de glace même devant cet humour parfois premier degré, j'ai été conquis dès les premières minutes par le génie de ce délire visuel. Comme quoi ça fait toujours du bien de rire des américains.
Je recherche maintenant la version britannique en espérant que ce soit aussi bon, bien que je ne me fasse aucun soucis puisqu'ils ont habituellement un grand sens de l'absurde. D'ailleurs j'ai vu hier le film Hot Fuzz (avec le gars dans Shawn of the Dead) et je me suis marré du début à la fin. Bien sûr, tout ça doit être vu dans sa langue originale pour être apprécié à sa juste valeur.
lundi
dimanche
J'ai rencontré Gilles Boily
Je suis un ex-ex-fumeur.
J'ai arrêté pour la première fois de fumer en 2002. J'avais mis fin à une habitude qui m'obligeait à me geler les couilles par les froides soirées d'hiver alors que je ne pouvais fumer chez moi. C'est en visitant la belgique l'an passé que je me suis remis à fumer pour la première fois. Les belges, surtout ceux de Mons, sont pratiquement tous fumeurs. Habitant dans une maison peuplée de 4 étudiants en théâtre, tous fumeurs, je me suis mis à fumer de façon secondaire au départ, pour finalement succomber au plaisir malsain de la cigarette quelques jours plus tard. Aux douanes, à la question "Qu'avez vous à déclarer?", j'ai répondu: "j'arrête de fumer".
Deuxième rechute, le mois dernier. Je reviens tout juste d'une tournée de spectacles de théâtre d'improvisation en France. Encore une fois, j'ai succombé au stress, au manque de sommeil, à la bonne bouffe, au bon vin et à la maléfique cigarette. Cette fois par contre j'ai rapporté de voyage ce vice et je compte bien l'éliminer pour de bon de ma vie. Chaque fois que j'aurai envie de fumer je me promet de me souvenir de ce simple nom: Gilles Boily.
Alors que je sors tranquillement sur le trottoir pour fumer une démoniaque petite cigarette, je vois cet homme d'une soixantaine d'années avancée qui déambule tranquillement, un journal sous le bras. En le voyant j'ai eu une prémonition que j'aurais dû suivre, remonter tout de suite dans mon appartement avant qu'il ne me parle. Alors qu'il est à distance de crachat, je l'entends me dire: "Ah la bonne cigarette on voit que tu la savoure!". Et là je suis dans la merde. Pourquoi ça tombe toujours sur moi? Pourquoi faut-il que la vieillesse de notre monde tienne tant à partager des banalités avec des inconnus? Comme je viens tout juste d'allumer cette oeuvre de satan, je prends mon mal en patience et je l'écoute parler de sa retraite, de son travail comme opérateur de train pour Via-Rail, de sa solitude. En plus, il entrecoupe ses tirades de "J'espère que je te dérange pas trop avec mes histoires" et moi de répondre (je m'en veux tellement) "Mais non ça me dérange pas pantoute".
Alors que nous sommes tous les deux sur le trottoir de l'excellente 3e Avenue en train de discuter de platitudes, Gilles m'annonce tout à coup qu'il est masseur et qu'il veut me faire une expertise gratuite. Avant que j'aie pu amorcer ma trop lente fuite vers l'escalier, il dépose son journal et m'empoigne le bras qu'il commence à masser. Le plus déroutant dans cette histoire c'est que je me suis absolument laissé faire car sous ses airs de prédateur sexuel, Gilles Boily est effectivement massothérapeute et sa technique est excellente. Donc, tout en me massant le bras, Gilles commence à me raconter que son plaisir c'est de masser les pieds des personnes agées dans les centres et qu'il pratique cette activité de façon bénévole depuis 8 ans. Soudain je me pose la question qui tue: "Combien de pieds de vieux a-t-il bien pu toucher en 8 ans avant de me pétrir le bras?". À mon grand soulagement, Gilles avait fini son massage avant que je puisse faire le calcul. L'histoire ne s'arrête pourtant pas là.
Alors que je reprends mon élan vers l'escalier salvateur, Gilles, qui est face à moi, place une main sur ma nuque et une autre sur mon épaule. Le questionnement et le dégoût pouvait se lire de façon très claire sur mon visage ainsi que sur celui des quatres top-modèles qui circulaient sur la rue en direction du bar au coin de ma rue. Gilles commence alors à masser mon cou et mes épaules pendant un instant qui m'a paru une éternité. Il faut dire que je n'étais pas encore assez visible, pied nu, en short, avec un maillot de soccer vert, en train de me faire masser la nuque par un sexagénaire. Alors que je regarde Gilles faire sa besogne, je vois son visage changer de couleur et devenir rouge, puis bleu, puis encore rouge, puis encore bleu, puis rouge de nouveau et ainsi de suite. Malheureusement pour moi, ce n'était pas une crise cardiaque. Les gyrophares de la voiture de police qui venait de s'arrêter devant nous ont alors apporté toute la visibilité dont j'avais tant besoin en cet instant de pure absurdité.
Je ne veux surtout pas critiquer le travail de messieurs les policiers mais pourquoi faut-il que ce soit si long? Les mêmes questions reviennent périodiquement dans le même ordre. Je n'ai pas mes papiers sur moi mais ils ne veulent pas me laisser monter les chercher. Ils vont vérifier pendant 15 minutes mon identité pendant Gilles me regarde avec des yeux de chien battu au travers de la vitre arrière de l'auto-patrouille. Pourquoi a-t-il fallu que je laisse mes cigarettes à l'intérieur?
Ma soirée se termine ainsi mais sûrement pas celle de Gilles Boily qui repart vers le poste avec messieurs les agents de la paix. Ils l'ont embarqué pour sollicitation malgré mon démenti le plus complet.
Ce qu'il faut retenir de cette histoire: ne sortez jamais fumer une cigarette seul tard le soir. Ou, ne pratiquez pas la massothérapie de nuit sur des inconnus de la 3e avenue qui sont en train de fumer tranquille sans rien demander à personne. Choisissez la morale qui vous convient le mieux.
J'ai arrêté pour la première fois de fumer en 2002. J'avais mis fin à une habitude qui m'obligeait à me geler les couilles par les froides soirées d'hiver alors que je ne pouvais fumer chez moi. C'est en visitant la belgique l'an passé que je me suis remis à fumer pour la première fois. Les belges, surtout ceux de Mons, sont pratiquement tous fumeurs. Habitant dans une maison peuplée de 4 étudiants en théâtre, tous fumeurs, je me suis mis à fumer de façon secondaire au départ, pour finalement succomber au plaisir malsain de la cigarette quelques jours plus tard. Aux douanes, à la question "Qu'avez vous à déclarer?", j'ai répondu: "j'arrête de fumer".
Deuxième rechute, le mois dernier. Je reviens tout juste d'une tournée de spectacles de théâtre d'improvisation en France. Encore une fois, j'ai succombé au stress, au manque de sommeil, à la bonne bouffe, au bon vin et à la maléfique cigarette. Cette fois par contre j'ai rapporté de voyage ce vice et je compte bien l'éliminer pour de bon de ma vie. Chaque fois que j'aurai envie de fumer je me promet de me souvenir de ce simple nom: Gilles Boily.
Alors que je sors tranquillement sur le trottoir pour fumer une démoniaque petite cigarette, je vois cet homme d'une soixantaine d'années avancée qui déambule tranquillement, un journal sous le bras. En le voyant j'ai eu une prémonition que j'aurais dû suivre, remonter tout de suite dans mon appartement avant qu'il ne me parle. Alors qu'il est à distance de crachat, je l'entends me dire: "Ah la bonne cigarette on voit que tu la savoure!". Et là je suis dans la merde. Pourquoi ça tombe toujours sur moi? Pourquoi faut-il que la vieillesse de notre monde tienne tant à partager des banalités avec des inconnus? Comme je viens tout juste d'allumer cette oeuvre de satan, je prends mon mal en patience et je l'écoute parler de sa retraite, de son travail comme opérateur de train pour Via-Rail, de sa solitude. En plus, il entrecoupe ses tirades de "J'espère que je te dérange pas trop avec mes histoires" et moi de répondre (je m'en veux tellement) "Mais non ça me dérange pas pantoute".
Alors que nous sommes tous les deux sur le trottoir de l'excellente 3e Avenue en train de discuter de platitudes, Gilles m'annonce tout à coup qu'il est masseur et qu'il veut me faire une expertise gratuite. Avant que j'aie pu amorcer ma trop lente fuite vers l'escalier, il dépose son journal et m'empoigne le bras qu'il commence à masser. Le plus déroutant dans cette histoire c'est que je me suis absolument laissé faire car sous ses airs de prédateur sexuel, Gilles Boily est effectivement massothérapeute et sa technique est excellente. Donc, tout en me massant le bras, Gilles commence à me raconter que son plaisir c'est de masser les pieds des personnes agées dans les centres et qu'il pratique cette activité de façon bénévole depuis 8 ans. Soudain je me pose la question qui tue: "Combien de pieds de vieux a-t-il bien pu toucher en 8 ans avant de me pétrir le bras?". À mon grand soulagement, Gilles avait fini son massage avant que je puisse faire le calcul. L'histoire ne s'arrête pourtant pas là.
Alors que je reprends mon élan vers l'escalier salvateur, Gilles, qui est face à moi, place une main sur ma nuque et une autre sur mon épaule. Le questionnement et le dégoût pouvait se lire de façon très claire sur mon visage ainsi que sur celui des quatres top-modèles qui circulaient sur la rue en direction du bar au coin de ma rue. Gilles commence alors à masser mon cou et mes épaules pendant un instant qui m'a paru une éternité. Il faut dire que je n'étais pas encore assez visible, pied nu, en short, avec un maillot de soccer vert, en train de me faire masser la nuque par un sexagénaire. Alors que je regarde Gilles faire sa besogne, je vois son visage changer de couleur et devenir rouge, puis bleu, puis encore rouge, puis encore bleu, puis rouge de nouveau et ainsi de suite. Malheureusement pour moi, ce n'était pas une crise cardiaque. Les gyrophares de la voiture de police qui venait de s'arrêter devant nous ont alors apporté toute la visibilité dont j'avais tant besoin en cet instant de pure absurdité.
Je ne veux surtout pas critiquer le travail de messieurs les policiers mais pourquoi faut-il que ce soit si long? Les mêmes questions reviennent périodiquement dans le même ordre. Je n'ai pas mes papiers sur moi mais ils ne veulent pas me laisser monter les chercher. Ils vont vérifier pendant 15 minutes mon identité pendant Gilles me regarde avec des yeux de chien battu au travers de la vitre arrière de l'auto-patrouille. Pourquoi a-t-il fallu que je laisse mes cigarettes à l'intérieur?
Ma soirée se termine ainsi mais sûrement pas celle de Gilles Boily qui repart vers le poste avec messieurs les agents de la paix. Ils l'ont embarqué pour sollicitation malgré mon démenti le plus complet.
Ce qu'il faut retenir de cette histoire: ne sortez jamais fumer une cigarette seul tard le soir. Ou, ne pratiquez pas la massothérapie de nuit sur des inconnus de la 3e avenue qui sont en train de fumer tranquille sans rien demander à personne. Choisissez la morale qui vous convient le mieux.
samedi
Ça prend un début à tout
Ce soir je commet l'impensable quand on me connait bien. Je crée mon blog. Pour ce faire il a fallu une suite d'événements qui ont alignés mes astres et m'ont contraint à m'auto-publier. Je suis pourtant froid normalement devant toutes ces tentatives d'étaler son âme sur internet. De MySpace jusqu'au surnom MSN beaucoup trop long du genre : "Killer - Encore une soirée où je regarde le hockey en pensant à elle. En train d'écouter du jazz. Pourquoi quand on est toujours trahi par ceux à qui on fait le plus confiance?" (exemple tiré de ma liste actuelle de contact MSN). Toutes les façons sont bonnes pour s'extérioriser direz-vous mais n'empêche que rien ne vaut la bonne vieille communication entre humains solides et non-virtuels.
Trève de bavardage inutile, la raison qui m'amène à vous parler ce soir est bien simple. J'ai trop de temps libre.
Sur ce, bonne lecture.
Trève de bavardage inutile, la raison qui m'amène à vous parler ce soir est bien simple. J'ai trop de temps libre.
Sur ce, bonne lecture.
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