lundi

Ne finissez pas célibataire

La gent téminine. Si convoitée et si compliquée. Je vous offre ici une petite parcelle d'expérience pour savoir ce que vous pouvez espérer attrapper ce soir au meat-market du coin.

L'essentiel: savoir ce qu'elle veut. À partir du moment où on s'entend sur ce qu'elles espèrent attrapper au même meat-market, il devient facile de savoir dans quelle catégorie vous vous trouvez et donc de frapper dans le mille à tout coup.

18 à 23 ans: L'ARGENT
Elles essaient de se convaincre qu'elles cherchent l'amour mais elles ne trompent personne avec leurs goûts de luxe. Voiture sport et/ou modifiée, attitude que je ne possède plus, vêtements hip et langage hop, si tu as un peu de tout ça tu peux espérer coucher avec du 18-23.

24-29 ans: LE SEXE
Elles essaient de se convaincre qu'elles cherchent l'amour (comme avant quoi) mais elles ne trompent personne même 5 ans plus tard. Dans leur prime jeunesse, averties des dangers et des bienfaits du sexe, elles sont encore certaines qu'elles ne finiront pas leurs jours célibataires donc pourquoi se presser? La promesse du bon sexe devrait suffire à les attirer. Apprenez à vous déhancher et à danser avec le bassin sans avoir l'air de Shakira avec du poil et vous pouvez espérer coucher avec du 24-29.

29-35 : N'IMPORTE QUOI
Elles essaient de se convaincre qu'elles cherchent l'amour (comme toujours) mais maintenant elles n'ont plus le luxe de choisir. Le ventre commence à sortir, les seins commencent à tomber, il est grand temps de se caser. Un gars sympatique ou un peu beau ou un peu drôle et intéressé peut espérer coucher avec du 29-35.

35+: UN BÉBÉ
Elles essaient de se convaincre qu'elles cherchent l'amour (existe-t-il?) mais tout ce qu'elles veulent c'est un géniteur. À moins qu'elle n'ait déjà un bébé. Dans ce cas, se référer au paragraphe 24-29 pour savoir ce qu'elles veulent. Sinon, ayez l'air stable et génétiquement potable et vous pouvez espérer coucher avec du 35+. Ou encore mieux, montrez-lui une photo de vous avec un enfant en train de jouer ou rire.

Bonne nuit et ne dormez pas seuls. Rendez-moi fier.

vendredi

Obama vs les mathématiques

Statistiquement, les chances sont du côté d’Obama quand on regarde les assassinats purs et durs. 4 présidents / 43 d’assassinés ça lui donne quand même 90% des chances de rester en vie durant son mandat.

Si on ajoute à ça les tentatives d’assassinat on arrive à un résultat de 66% de chances d’être tranquille pour 4 ans.

Tout ça pourrait nous laisser dire qu’il a plus de chances d’être tranquille que d’être assassiné mais c’est là qu’on se rend compte que les statistiques n’ont que peu de valeur dans certains cas:

Depuis le dernier assassinat réussi sur un président américain (JFK, 1963), un seul président n’a pas été victime d’une tentative d’assassinat (Lyndon Johnson, le successeur de JFK). Certains en ont eu même plusieurs (Ford et Reagan). La dernière tentative d’assassinat datant de 2005 en Georgie, europe de l’est, où une grenade a été lancé vers GW Bush. Par chance pour la foule dans laquelle elle est tombée, le mécanisme de détonation était défectueux.

Bonne chance Obama.

dimanche

La météo

Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j'ai passé la journée entière sans parler de la météo ou du temps qu'il fait.

Je crois qu'au Québec, une conversation n'est pas complète si on ne mentionne pas le temps qu'il fait au moins une fois. C'est vrai qu'ici on est un peu l'esclave des sauts d'humeur de dame nature. On dirait qu'elle est sans cesse en période de surplus hormonal (PSH ou SPM dans une autre langue...).

Ce serait tellement plus simple de vivre dans un climat comme le Maroc par exemple (toujours sec et chaud). On ne se casserait pas la tête à toujours faire deux plans, un plan A et un plan M pour mauvais temps. Ou même un climat comme celui de Bruxelle, peu importe le temps de l'année, il pleut. Encore là, pas de surprise, tu peux prévoir ton plan A en étant certain qu'il va pleuvoir cette journée-là.

Ici, c'est un coup de dé. La météo annonce 60% pour samedi... tu peux aller golfer mais il y a de grandes chances que les trous 8 à 18 se passent sous la pluie... ou pas. L'incertitude, c'est ce qui nous tue. En même temps, c'est ce qui nous rend plus fort et plus apte aux changements. On développe notre système D. On golfe avec des parapluies et des gants de pluies. On bouge le barbecue sous le toit de la gallerie. On s'adapte.

Maintenant que j'ai parlé de météo, mon blogue devient un vrai blogue de conversation québécoise. D'ailleurs, j'écrirai peut-être là-dessus, l'art de la conversation, dans mon prochain post... si la météo est favorable!

mercredi

Retour en force

J'utilise un petit outil appelé SiteMeter. L'inscription est gratuite et à toutes les semaines je reçois le rapport détaillé de combien d'internautes ont visité mon site. J'avoue que je suis surpris de voir que chaque semaine quelques 60 personnes se branchent à mon blog qui tombe en ruine pour venir vérifier si ma plume s'est remise à couler.

J'aimerais râler ce soir.

Je vais donc prendre un sujet qui commence à peine à être trop vieux pour qu'on en parle: la fermeture de la salle de nouvelle de TQS à Québec.

J’avoue que je suis de ceux qui ne s’attristent pas de savoir qu’on aura plus de bulletin du chien écrasé à la télé de TQS à Québec. Ce qui m’attriste par contre, c’est que ce sera vraisemblablement remplacé par d’autres infos toutes aussi régionales: celles de Montréal. C'est à dire que l'habitant de Fermont sera tout aussi informé de ce qui se passe à Montréal que le Montréaleux moyen! N'oublions pas que pour le Fermontois moyen, le trou du cul du monde, l'endroit dont il se fout royalement, c'est Montréal et pas Fermont!

“Un 7e meurtre cette année sur le territoire de la CUM…”, “L’incendie de la rue Caouette a fait rage toute la nuit…”, “Cette mère monoparentale et ses 8 enfants font encore face cette année à la crise du logement…”, “… accusé d’agressions sexuelles sur ses deux filles de 8 et 12 ans… “, etc.

Des informations d’une région différente avec le même esprit sensationnaliste. Au lieu des chiens écrasés on va maintenant avoir droit à la version urbaine du même genre de journalisme qui a mené cette chaîne au déficit. Parce que ce qui est payant pour une chaîne, c'est les scoops. Les enquêtes en profondeur qui révèlent les magouilles du président de l'usine qui vole ses employés. Les enquêtes qui nous montre qu'une firme a falsifié ses résultat dans son étude sur le côté cancérigène des cigarettes. Ça c'est payant parce que ça attire du client. Pas le copier-coller du fil de presse que tout le monde reçoit dans sa salle de nouvelle.

Le grand malheur là-dedans c’est que les bureaux régionaux d’information avaient une utilité évidente. Regardez ce que ça donne quand on veut centralisé l’information avec le Journal de Québec, copie conforme du Journal de Montréal. Lors de l’incendie du manège militaire à Québec, tous les journaux locaux affichaient des photos du brasier le lendemain de l’incendie, sauf pour le JdQ qui nous proposait cette une : “Les québécois sont-ils malheureux? Une enquête sur le bonheur.”

Cette fois-là ils ont manqué leur coup pas à peu près! Le même résultat sera sûrement vérifiable dans le cas de TQS. On aura les nouvelles importantes de la vieille capitale avec 12h de retard. Les nouvelles du Saguenay devront attendre deux jours avant de se rendre en calèche dans le nombril du monde québécois.

En plus, j’ai plein d’amis qui ont étudié à Jonquière et qui sont maintenant stressés pour leurs emplois parce que des journalistes d’expériences sont maintenant sur le marché de la recherche d’emploi. En même temps, je peux comprendre que TQS fasse plus d’argent avec une émission d’une demi-heure présentant des vidéos d’inconnus qui tombent sur le cul avec une narration pas drôle du moins drôle de RBO.

Bon, fini le râlage, je vais me coucher.