Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j'ai passé la journée entière sans parler de la météo ou du temps qu'il fait.
Je crois qu'au Québec, une conversation n'est pas complète si on ne mentionne pas le temps qu'il fait au moins une fois. C'est vrai qu'ici on est un peu l'esclave des sauts d'humeur de dame nature. On dirait qu'elle est sans cesse en période de surplus hormonal (PSH ou SPM dans une autre langue...).
Ce serait tellement plus simple de vivre dans un climat comme le Maroc par exemple (toujours sec et chaud). On ne se casserait pas la tête à toujours faire deux plans, un plan A et un plan M pour mauvais temps. Ou même un climat comme celui de Bruxelle, peu importe le temps de l'année, il pleut. Encore là, pas de surprise, tu peux prévoir ton plan A en étant certain qu'il va pleuvoir cette journée-là.
Ici, c'est un coup de dé. La météo annonce 60% pour samedi... tu peux aller golfer mais il y a de grandes chances que les trous 8 à 18 se passent sous la pluie... ou pas. L'incertitude, c'est ce qui nous tue. En même temps, c'est ce qui nous rend plus fort et plus apte aux changements. On développe notre système D. On golfe avec des parapluies et des gants de pluies. On bouge le barbecue sous le toit de la gallerie. On s'adapte.
Maintenant que j'ai parlé de météo, mon blogue devient un vrai blogue de conversation québécoise. D'ailleurs, j'écrirai peut-être là-dessus, l'art de la conversation, dans mon prochain post... si la météo est favorable!
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